A partir des années 80, les ressources en eau destinées à l’alimentation en eau potable en Nouvelle-Aquitaine se sont dégradées sous l’influence de diverses pressions humaines. Face à ce constat, des projets visant à maîtriser les pollutions ont émergé, transformant l’approvisionnement en eau potable en un enjeu collectif. Bien que cette détérioration ait été ralentie depuis les années 2000 grâce à des programmes d’actions limitant la pollution des eaux, certains captages continuent de produire de l’eau dépassant les normes de potabilité. Dans ces cas, la distribution d’eau potable nécessite des traitements coûteux ou le mélange avec de l’eau de meilleure qualité provenant d’autres captages.
La région Nouvelle-Aquitaine se divise entre deux bassins hydrographiques, la Loire-Bretagne et l’Adour-Garonne. La quasi-totalité de la région est touchée par la pollution de l’eau principalement causée par les nitrates et les produits phytosanitaires. Ces polluants diffus sont des intrants utilisés en agriculture, en majorité associés aux grandes cultures et à la viticulture.
Altération de la qualité de l’eau par les nitrates :
La quasi-totalité de la région est classée en zone vulnérable au titre de la directive nitrates. Globalement, on constate une tendance à la stagnation des concentrations en nitrates depuis une dizaine d‘années. La ressource reste très vulnérable aux pollutions en lien avec les conditions climatiques (sécheresse et/ou précipitations concentrées dans le temps).
Altération de la qualité en eau par les pesticides :
La présence de pesticides dans les eaux captées est variable selon les départements. On constate que certains pesticides, tels que l’atrazine et ses métabolites, l’AMPA (métabolite direct du glyphosate), ou encore le métolachlore et ses métabolites sont présentes dans de très nombreux départements. Cependant, d’autres apparaissent spécifiquement et plus ou moins ponctuellement selon les captages.
Présentation | Quelques chiffres… |